La transition

11/02/2014 15:00

Inventé en 2005 dans la ville de Totnes en Grande-Bretagne par l'enseignant en permaculture Rob Hopkins, ce concept a pour but de faire face au pic pétrolier et au dérèglement climatique en assurant la capacité de la ville à encaisser les crises économiques et écologiques.

 

Ceci en suivant plusieurs points :

  • en réduisant la consommation d'énergie fossile,
  • en reconstruisant une économie locale vigoureuse,
  • en acquérant les qualifications qui deviendront nécessaires.

Il existe de nos jours de nombreuses initiatives reparties sur un réseau d'une vingtaine de pays, pour plus de 460 villes en transition à l'heure actuelle. 

11/02/2014 15:30

La notion de transition énergétique désigne le passage du système énergétique actuel utilisant des ressources non renouvelables vers un bouquet énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables ; ceci ne sera possible que par le développement de solutions de remplacement des combustibles fossiles et des matières radioactives (uranium, plutonium), qui sont des ressources limitées et non renouvelables (à l'échelle humaine). La transition énergétique prévoit leur remplacement progressif par des sources d'énergies renouvelables pour la quasi-totalité des activités humaines (transports, industries, éclairage, chauffage, etc.).

La « transition énergétique » implique une transition comportementale et sociotechnique, et une modification radicale de la politique énergétique : en passant d'une politique orientée par la demande à une politique déterminée par l'offre, et d'une production centralisée à une production décentralisée. Le but est d'éviter la surproduction et les consommations superflues pour au contraire parvenir à des économies d'énergie et à une plus grande efficacité énergétique. Cette approche notamment issue de l'Öko-Institut, d'abord décriée, tend à s'imposer dans les politiques énergétiques.

www.transition-energetique.gouv.fr/

28/03/2014 11:36

Le 25 mars 2014, nous avons eu la chance de pouvoir nous entretenir avec le responsable restauration de la ville d'Allonnes. Au cours de cet entretien nous avons pu decouvrir le projet de la ville concernant l'implantation de produits bio et/ou locaux au sein de la restauration collective. Les repas comprennent en moyenne 25% de produits bio sur l'année. De plus, cette demarche ne se limite pas à l'introduction de produits bio mais elle sous-entend aussi une modification des pratiques; les produits ne sont non pas javelisés mais nettoyés au vinaigre blanc. Transport, cuisines...

https://allonnes.fr/

08/04/2014 14:00

Le 25 mars, nous avons pu visiter une maison bioclimatique semi autonome qui cherche à éviter les pertes d'énergie au maximum. Celle-ci fut construite par la société Ecos-Logis Bois, S.A.R.L. qui fonctionne telle une coopérative. Nous avons été accueuillis par Guillaume Hock, le propriétaire des lieux et co-gérant de l'entreprise les Ecos-Logis Bois (Construction, rénovation, isolation écologique bois et paille).

Durant cette visite, nous avons découvert de visu, les differentes techniques et matériaux de construction écolo :

  • Isolation botte de paille
  • Mur en briques
  • Puit canadien
  • Les differents bois locaux
  • Panneaux photovoltaïques
  • Toilettes sèches
  • Apport solaire passif (Bioclimatisme : orientation, sol sombre)
  • Utilisation de matériaux de récupérartion
  • VMC double et simple flux
  • Torchis
  • ...

Notre hôte nous a expliqué quelles étaient les diffèrents objectifs d'une telle entreprise :

  • Empreinte écologique réduite
  • Des principes simples et ancestraux remis au goût du jour (modernisés)
  • Un corps sain dans un habitat sain
  • Optimiser le recyclage des énergies
  • L'autosuffisance
  • Toiture végetalisée
  • ...

Notre groupe a été agréablement surpis par cette maison qui s'est averée être agréable à vivre et très plaisante à l'oeil. Néanmoins, on peut se poser la question du coût main d'oeuvre comprise (sachant que dans ce cas précis une grande partie a été auto-construite). Un tel investissement n'est pas une mince affaire ! Malgrè tout ce type d'habitat, s'il est bien entretenu se montre un bon investissement sur la durée de par sa consommation très réduite.

Ce genre de projet mobilise de nombreux métiers pour être mené à bien. Il est intéressant de voir que des projets comme celui-là existent mais nous ne pouvons que regretter que cela reste une initiative marginale et qu'il n'y ait pas plus d'incitation à developper de tels habitattions.

08/04/2014 16:20

Une merveille environnementale

Dans un monde qui se tourne de plus en plus vers l’écologie et l’économie, la question du chanvre doit se poser !

Histoire :

Le chanvre est une des premières plantes domestiquées par l'homme, au néolithique, probablement en Asie. Il a ensuite accompagné migrations et conquêtes pour se répandre sur tous les continents. Ses fibres servaient à confectionner des vêtements en Chine 600 ans avant J.-C., en Europe au Moyen Âge. Les vêtements royaux occidentaux étaient souvent constitués de mélanges de chanvre et de lin. La première Bible imprimée par Gutenberg l'aurait été sur papier de chanvre. Les plus anciens témoignages archéologiques de son utilisation ont été retrouvés en Chine, sur un site datant de 8000 av. J-C. Le papier de chanvre est utilisé jusqu'au XIXe siècle. Au début du XXe siècle, en Europe, les fibres de chanvre furent remplacées par le coton, originaire des États-Unis. Plus récemment, ces fibres résistantes et à portée de main, ont servi à fabriquer des vêtements militaires lors des deux guerres mondiales. Les fibres ont longtemps été utilisées pour fabriquer les billets de banque avant d'être remplacées par de l'ortie. Elles sont également utilisées pour les cordes et cordages, et ont été utilisées pendant longtemps pour les voilures des bateaux.

Il a toutefois peu à peu été interdit ou fortement réglementé au cours du XXe siècle en raison de ses propriétés psychotropes. Cela est dû à la propagande puritaine de l'époque aux États-Unis, qui en voyant l'échec de la prohibition, s'intéressa au cannabis, aidé par différents lobbys industriels (coton, papier, pétrole, nylon) et en réglementa l'usage.

Production, en France et en Sarthe :

Les cultivateurs de la Sarthe ont connu, avec le chanvre, une période prospère de plusieurs siècles. L'apogée de cette culture eut lieu au XVIIIème siècle. La Sarthe produisait alors près de 2000 tonnes de chanvre, devant l'Anjou et la Touraine. Le Bas Maine en produisait aussi mais se consacra plutôt à la culture du lin. D'autres régions le cultivaient : la Bretagne, la Bourgogne, la région de Lyon, le Poitou et l'Auvergne pour un total 176 000 hectares en France. Actuellement, les cultures se limitent à 8 000 hectares environ.

La culture s'est particulièrement développée dans la Sarthe, région du Mans. C'est une culture peu exigeante, peu parasitée sauf parfois par les orobanches (plantes parasites des racines d'autres plantes). Elle étouffe les mauvaises herbes et peut être faite sur des terres à blé qui sont alors rendues propres et libérées pour septembre.

La fabrication pour la marine entraîne la culture de variétés grossières et robustes. En conséquence, le chanvre français grossier et cassant va être détrôné par des chanvres importés de meilleure qualité ainsi que par des textiles exotiques qui arrivent sur le marché en quantité dès la fin du XIXème siècle.

Actuellement, sa culture a pris un nouvel essor vers 1970 et perdure dans la Sarthe, dans l'Aube et dans leurs départements limitrophes ainsi que dans certains départements de Bretagne, et de l'Est. La production française constitue 50% de la production européenne (22 000 tonnes environ par an).

Des utilisations multiples :

Avec les fibres :

En Papeterie (papiers techniques, billets de banque, papiers à cigarette, filtres…) : Ce marché absorbe aujourd’hui plus de 90% des fibres européennes. Il est « réservé » aux chanvriers ayant conclu des contrats avec l’Institut Technique du Chanvre, interface entre les producteurs, les transformateurs, et les industriels. En cordage également.

En plasturgie : Des recherches sont menées par l’INRA et l’AFT plasturgie notamment mais aussi par Mercédès, NTP à Champsac. En lieu et place des fibres de verre, on incorpore les fibres longues du chanvre. Ces fibres naturelles permettent des gains en légèreté sans altérer la résistance, bien au contraire. On peut trouver ces composites dans les emballages, les feutres non-tissés, les meubles de jardin, les plinthes ou huisseries, l’électroménager par exemple des fers à repasser, dans l’automobile (pares chocs, pièces d’habillages intérieures ou encore les tableaux de bord).

En textile : Fibres naturelles végétales, le chanvre absorbe la transpiration, il est par ailleurs très résistant. Il faut le toucher, le porter, certaines textures sont très souples, très fines. Chaud l’hiver, frais l’été, la peau respire. Porter du chanvre est donc aussi agréable que porter du lin. Et pourtant trouver du métrage ou des vêtements en chanvre en France est très difficile.

 Avec la chènevotte :

En Litière : La chènevotte absorbe jusqu’à 4 fois son poids en eau. De par son fort pouvoir absorbant, elle est performante en litière pour les chevaux, les chats, pour les élevages de lapins et aussi dans les toilettes sèches.

En paillage : Autour des arbres, sur les massifs de rosiers, les plantes en général, la chènevotte est nécessaire sur au moins 5cm.

En construction : Utilisable soit en vrac, soit en rouleau, soit en panneau. La chènevotte est appréciée pour sa légèreté et son caractère isolant. Les canaux où circule la sève sont vides et laissent passer l’air. Il s’adapte très bien à de nombreux usage dans l’habitation. Les rongeurs sont impuissants dans la chènevotte mise en vrac, elle s’effondre à leur passage. La chènevotte est employée seule ou en association avec de la chaux aérienne ou hydraulique, de l’eau et du sable.

Avec les graines :

Les produits techniques : l’huile de chanvre est une excellente huile siccative. Elle entre dans la composition de certaines peintures, vernis, encres d’imprimerie. En imprégnation sur des menuiseries bois ou sur des éléments en terre cuite, elle crée une surface résistante et imperméable. Elle ne s’écaille pas. 

Dans l’alimentation (pour les animaux) : Graines pour les oiseaux (en mélange avec d’autres), comme appât pour la pêche. Après extraction de l’huile, le résidu de graines a un fort contenu en protéines et constitue une excellente source alimentaire pour les animaux de la ferme et peut remplacer avantageusement le tourteau de soja.

Pour notre alimentation, les graines sont très riches en protéines et en fibre (8 fois supérieures au soja) et ne contiennent pas de gluten ! On en trouve incorporées dans la fabrication des pâtes, du chocolat, des sauces, de la bière, de la farine avec laquelle on fait d’excellents pains, gâteau ou crêpes… On peut aussi grignoter des graines, natures ou décortiquées, dans les salades, moulues sur une viande grillée, salées à l’apéritif ou encore broyées légèrement dans un moulin à café électrique et ajoutées dans les yaourts, les potages, les viandes grillées. 1 cuillère à café par jour ne peut pas faire de mal L’huile de chanvre est très riche en vitamine E. C’est aussi une des huiles les plus riches en acides gras insaturé donc riche en oméga 3 et 6 (diminution des risques cardio-vasculaires).

Conseil préparation : Il ne faut pas faire chauffer, elle peut être très bien utilisée sur une salade par exemple, elle a un petit gout de noisette.

En cosmétique : La graine de chanvre contient 34% d’huile, plus que toute autre graine (savonnettes, shampooings, gels douche…). Il a été constaté que l’emploi de l’huile est bénéfique dans le cas d’eczéma, de psoriasis, ou certains problèmes de peau. Le savon de chanvre peut être utilisé sur tout le corps sans aucun problème.

Pour aller plus loin sur la question du chanvre :

https://eap.mcgill.ca/CPH_2_F.htm (le chanvre et ses multiples atouts)

Mon avis personnel sur la question du chanvre :

Le chanvre est un matériau bien trop précieux et possédant de trop nombreuses qualités pour que les politiciens puissent se permettent de contrôler sa production tout en continuant la déforestation, l’épuisement des puits de pétrole, etc… Les grands puissances de ce monde sont basées sur des ressources naturelles dont on nous faire croire qu’elles nous sont indispensables alors que le chanvre pourrait réduire notre impact sur l’environnement de beaucoup de manières. Il faut simplement arrêter de chercher à tout contrôler et laisser la nature faire les choses à sa manière, et même chercher à la comprendre pour mieux l’utiliser (en termes de qualité et de rendement). La Terre se portait bien mieux avant l’arrivée de l’industrie pétrochimique.

Egalement un documentaire sur l’histoire du chanvre et du cannabis :

https://www.youtube.com/watch?v=dk-3aLKspRU      (documentaire en 2 parties)

25/04/2014 14:21

L'écocitoyenneté, est la conscience écologiste d'appartenir à un environnement (terre, continant ou pays selon l'échelle) qui garantit son existence, ce qui implique pour lui des droits et des devoirs par rapport à un territoire. Par exemple : le droit de jouir d'un environnement sain et le devoir de ne pas le polluer pour conserver cet environnement sain.

L'utilisation du suffixe "citoyen" dans le terme d'écocitoyenneté renvoie à plusieurs aspects de la citoyenneté. Celle-ci est premièrement la caractéristique qui réunit un groupe de personnes dans une même organisation politique d'une société, ou communauté politique. L'éco-citoyen appartient à une entité globale, l'environnement, mais celle-ci est moins évidente dans les représentations sociales que pour le cas de la citoyenneté. Ainsi, la "sensibilisation" à l'environnement et au développement durable contribue à la prise de conscience des individus de leur relation à l'environnement. La citoyenneté manifeste aussi la possibilité pour les citoyens d'agir sur la décision publique, à travers leurs représentants. Dans les sociétés ouvertes, les décisions en matière d'environnement sont difficilement appréhendables tant les acteurs sont multiples et les "représentants" des écocitoyens n'ont pas de réalité homogène.

Chaque écocitoyen a les moyens d’assurer un développement durable par ses actions quotidiennes ou d'en défendre l'idée auprès des autorités (vote, pétitions...etc). C’est-à-dire un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures, qui préserve la vie humaine et les écosystèmes, car l'un et l'autre sont intimement liés.

Les gestes écocitoyens sont tous ceux qui visent à préserver et à protéger notre environnement :

  • recyclage
  • compostage
  • réduction de déchets
  • achats responsables
  • réparer au lieu de jeter
  • ne pas utiliser les produits toxiques
  • tri sélectif
  • éteindre les lumières quand on quitte une pièce
  • ...
Il existe aussi des tests pour savoir si l'on est "eco-citoyen", si l'on s'en rapproche ou presque pas.

 

07/05/2014 10:38

L'expression Agenda 21 a été créée lors du sommet* de la Terre de Rio, en 1992, qui avait adopté 21 engagements pour le XXIe siècle.

*Le sommet de la Terre de Rio est une réunion entre dirigeants mondiaux. Ceux-ci prennent des décisions ayant pour but de définir des moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial."

L’agenda 21 est un projet pour un territoire. Celui-ci se traduit par un programme d’actions concrètes, régulièrement évaluées.

Celui-ci vise également des objectifs tels que :

  • La préservation de la biodiversité, la protection des ressources et des milieux naturels.
  • La cohésion sociale, la qualité de vie, la solidarité entre territoires et entre générations.
  • Le développement au moyen de modes de production et de consommation responsables.
  • La lutte contre le changement climatique et la protection de l'atmosphère.

Quelques exemples concrets d’actions locales :

La Ville du Mans et Le Mans Métropole ont déjà engagé des actions allant dans le sens du développement durable.

On peut citer la gestion des espaces verts (entretien adapté à la fréquentation, aux usages, à la flore et à la faune de chaque site), des projets d'éco-quartiers, le développement de la mixité dans l'habitat, l'essor des transports en commun, le soutien à l'insertion par l'activité ou encore l'accès à la culture pour tous.

Il s'agit également d'actions de sensibilisation, menées auprès des scolaires, des enfants fréquentant les centres de loisirs, ainsi que du grand public, à l'occasion de la Semaine du développement durable.

Pour Allones, à consulter :

allonnes.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/PDF_en_telechargement/Allonnes_citoyenne/Agenda_21/lancement_AGENDA_21_allonnes.pdf

Pour la France :

www.agenda21france.org/

19/05/2014 15:00

Le jardin de Cocagne de Magny les Hameaux est une ancienne seigneurie datant du 7ème siècle. Celui ci s’étend sur 4 hectares et demi dont  3 hectares de serres. Il fait partie des réseaux des Jardins de Cocagne : il en existe 120 en France.

L’association a été crée en mars 2010 par Leigh Barret dont le principe est de réinsérer des personnes en situation difficile dans le monde du travail par le maraichage. Elle produit 60 variétés de légumes biologiques et travaille avec d’autres entreprises dans un souci de sensibilisation à l’insertion professionnelle.

Nous sommes accueillis par Alain Gérard, directeur.

Actuellement, 18 personnes en accompagnement, encadrées par 5 professionnels, sont présentes à l’association et touchent un salaire de 870 euros cumulable avec le  RSA. Elles travaillent 26 heures par semaine au jardin de Cocagne (4 jours sur 7) et ont une journée de disponible le mercredi afin d’effectuer leurs démarches personnelles et professionnelles. Ces personnes ont un contrat de 6 mois renouvelable une fois, cependant à partir de janvier 2015 les contrats pourront durer de 4 mois à 2 ans.

Ressources du jardin de Cocagne :

  • 40% Etat
  • 30% dons
  • 30% chiffre d’affaires
  • 170 paniers préparés
  • Budget : 55 000€
  • 280 adhérents dont des magasins, des écoles etc.

Tout le travail fourni par les employés est manuel : le désherbage,   la récolte des légumes, le rempotage etc. Un étang est à porté de main pour l’arrosage quotidien des légumes. Parallèlement, le jardin pédagogique expérimente la permaculture (mode de production d’agriculture biologique) : il accueille les écoliers, les adhérents…

Les sites :

20/05/2014 15:00

Nous sommes arrivés à Montdidier dans le but de découvrir sa démarche de transition énergétique ainsi que ses installations tournées vers le développement durable.

Dès notre arrivé à  l’office de tourisme, la responsable nous explique ne pas avoir compris notre demande et nous  propose une visite des monuments de la ville. Après échange plus poussé, la démarche de transition engagée par l’ancienne municipalité n’est plus une priorité pour la nouvelle. L’implication du politique est résolument décisive dans la transition énergétique des territoires…

Nous avons donc vu l’hôtel de ville, il a été construit et reconstruit huit fois. En effet, Montdidier était situé à la frontière entre le royaume des Francs et des Bourguignons et a été détruit à 98% en 1918. Il restait 4 maisons debout après la guerre. Il a donc fallu reconstruire la ville rapidement, le cahier des charges était de construire vite et le moins cher possible la salle des fêtes afin de permettre à la population d’oublier les horreurs de la guerre. Lorsqu’on entre dans l’hôtel de ville, on est frappé par le style Art Déco. Sur le palier, il y a une grande fresque dessinée par Pico qui est également le décorateur de la façade des Folies Bergères à Paris.


La fresque représente une allégorie de Montdidier. C’est une femme qui représente à la fois la liberté (cheveux dans le vent), mais aussi les richesses de Montdidier (les rivières, les champs…).

En haut de l’escalier, des statues en bois sont exposées. Ce sont les jacquemarts qui étaient autrefois en haut du beffroi et sonnaient les heures.


Nous avons vu dans la salle de réunion décorée par Pico, une fresque représentant Didier, fondateur de Montdidier, et en face une autre fresque représentant la famille avec les différents âges de l’enfance à l’adolescence jusqu’à la vieillesse.

 

Nous avons gravis les 140 marches du beffroi et avons pu voir un panorama à 360°. La campagne verdoyante accueille des éoliennes, des cultures…


Une personnalité de Montdidier :

Parmentier qui a fait en sorte que la pomme de terre soit mangeable et digeste. Ce qu’on sait moins, c’est que Parmentier est également découvreur de la vaccination contre la variole et la salubrité de l’eau.

La montée (et la descente !) des escaliers et la vue en haut du beffroi étaient impressionnants.

Les sites à consulter :

21/05/2014 15:00

Rencontre avec Filippo Dattola le 14/05/2014

Début de la matinée, nous sommes allés au siège de l'association, seulement ce n'était pas le bon lieu de rendez-vous ... Après une heure de recherches, nous finissons par trouver les Potage Toit, situé sur le le toit de la bibliothèque royale.

Leur association « le début des haricots » a pour but la sensibilisation au développement durable, le travail avec les écoles et la gestion des jardins collectifs (aide au lancement de ces jardins). Cette association a aussi construit une ferme urbaine (production maraîchère bio) et ouvert la pépinière St Gillois (vente de plantes). L'idée de Potage Toit est née en 2012, inspirée par l'Agriculture Urbaine de Québec et des États-Unis.

Potage Toit a une superficie de 350m² dont 120m² de surface utile, soit une première impression de jardin de petite taille. En revanche, la production est optimisée. Les insectes sont attirés par « le parcours de la bio-diversité », plantes sauvages, médicinales et mellifères situées de chaque coté de la terrasse.

Il y a également un réservoir d'eau de 3000L sur le toit pour arroser grâce à un système d'irrigation au goutte à goutte. La structure a également été calculée en fonction du vent.

Les semis sont faits dans une serre selon un plan de culture établi un fois par an.

La culture en sac de toile nécessite une rotation des cultures ainsi qu'un apport en compost conséquent (lombricompost).

Après analyse, l'air n'est pas trop pollué et n'a donc aucun impact sur les végétaux.

Filippo nous a expliqué le principe de la permaculture ainsi que l'importance de tout un système pour obtenir un produit naturel.

A consulter !

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